Le cerf de Duvaucel, Rucervus duvaucelii branderi, se rencontre dans les zones marécageuses du nord de l’Inde dans lesquelles il se déplace facilement sans s’enfoncer grâce à des sabots adaptés à la marche sur sols humides.
Fiche d'identité
Mammifères, Cétartiodactyles, Cervidés
Rucervus
duvaucelii
branderi
20 ans
1,20 m au garot ; 200 kg maximum
8 mois, 1 petit
plaines marécageuses
herbes, plantes aquatiques
Inde
VU, vulnérable
Mode de vie
Les femelles, accompagnées de leurs faons, forment des hardes dirigées par une dominante. La taille des troupeaux dépend de la saison : ils sont plus grands durant la saison sèche et se dispersent à la saison des pluies. Les mâles, solitaires, brament à la façon d’un âne et, à l’époque du rut, s’affrontent pour constituer un harem, parfois jusqu’à 30 biches. En cas de danger, ils émettront plutôt un aboiement strident.
Signes distinctifs
Appelé aussi Barashinga ou cerf des marais, le cerf de Duvaucel a une belle livrée fauve orangé l’été et devient gris brun l’hiver lors de la mue. Les femelles sont généralement plus pâles que les mâles. Ses larges sabots sont adaptés à la marche sur sol humide et marécageux. Il peut s’immerger complètement pour se nourrir de plantes aquatiques.
Ses bois peuvent mesurer jusqu’à 75 cm.
Anecdote
Son nom lui a été donné par Cuvier en hommage au naturaliste français Alfred Duvaucel (1793-1824).
Le cerf de Duvaucel est menacé de disparition, notamment à cause du drainage des zones humides et du développement industriel, les populations se trouvant isolées les unes des autres. Il est également chassé s’il détruit les cultures. On ne le trouve pratiquement plus que dans quelques réserves. Ceux de la Réserve Zoologique de l aHaute-Touche font partie des groupes de reproduction de programme d’élevage en vue d’une éventuelle réintroduction.