Le wapiti, Cervus canadensis, est, après l’élan, le plus grand des Cervidés. Parent éloigné du cerf élaphe, il est originaire d’Asie.
Fiche d'identité
Mammifères, Cétartiodactyles, Cervidés
Cervus
canadensis
18 ans
1,50 m au garrot ; 350 kg maximum
8 à 9 mois, 1 petit
forêts et lisière de forêts
feuilles, herbes, fruits, écorces
Amérique du Nord, Asie
LC, peu concerné
Mode de vie
Les mâles sont solitaires ou se regroupent en petits groupes tandis que les femelles forment de grandes hardes menées par la plus âgée qui connaît les routes de migration. Lors du rut, les mâles se défient par leur brame et en s’affrontant bois contre bois. Le vainqueur s’approprie un harem qu’il va défendre contre les rivaux et les prédateurs. Pendant cette période, il va peu se nourrir perdant jusqu’à 20% de son poids. La biche s’isole pour donner naissance à son petit qui reste camouflé deux semaines dans les herbes jusqu’à ce qu’il rejoigne le troupeau et soit assez grand pour fuir devant un prédateur.
Signes distinctifs
Le wapiti a longtemps été considéré comme la plus grande des sous-espèces de cerf élaphe mais les analyses génétiques semblent montrer que le wapiti est plus proche du cerf sika. Les wapitis seraient d’origine asiatique et ont migré vers l’Amérique via le détroit de Béring lors de la dernière glaciation. Des 8 sous-espèces reconnues, 4 sont nord-américaines et 4 sont asiatiques.
Les bois peuvent mesurer 1,2 m de long et peser 18 kg. Chaque bois peut avoir 8 cors ou plus.
Dès l’automne, le pelage change de couleur passant du rougeâtre au marron et, ainsi que la crinière sur le cou, s’épaissit pour affronter l’hiver.
Anecdote
“Wapiti” signifie “croupe blanche” en langage shawnee, une tribu amérindienne. Chez les Lakotas, il représentait la force et le courage, et chaque garçon nouveau-né recevait une dent de wapiti, gage d’une vie longue.
La viande de wapiti étant peu grasse et riche en protéines, il a été introduit comme gibier dans de nombreux pays (Nouvelle-Zélande, Chili, Argentine, Australie) et s’est adapté aussi bien aux zones semi-désertiques qu’à tous types de forêts ou de régions montagneuses. Cette capacité d’adaptation en fait une espèce envahissante qui menace les écosystèmes et entre en concurrence avec la faune locale.