Le zèbre de Grant, Equus quagga boehmii, est la plus petite des 6 sous-espèces de zèbres des plaines et la plus commune.
Fiche d'identité
Mammifères, Périssodactyles, Equidés
Equus
quagga
boehmii
40 ans (20 à 30 ans dans la nature)
1,45 m au garrot ; 320 kg maximum
12 mois, 1 petit
Savanes, plaines broussailleuses
herbes
Afrique de l’est et australe
NT quasi menacé
Mode de vie
Les zèbres vivent en harem composé d’un étalon qui assure la sécurité en restant à l’arrière, prêt à intervenir à l’approche d’un prédateur ou d’un rival, de plusieurs femelles dont une dominante, souvent la plus âgée, qui va guider le groupe et les jeunes. Vers 3 ans, les mâles rejoindront d’autres célibataires. Les liens sociaux sont renforcés par un toilettage mutuel fait du bout des dents sur l’encolure et le dos. Les femelles mettent bas au milieu du troupeau, sous la protection du mâle. Le nouveau-né doit en quelques heures être capable de se lever, prêt à fuir si un prédateur approche.
Les zèbres, comme bon nombre d’herbivores non ruminants qui assimilent mal les végétaux qu’ils ingèrent, passent jusqu’à 70% de leur activité à manger ! Ils doivent également boire tous les jours et plusieurs troupeaux se retrouvent autour des points d’eau, souvent en compagnie d’autres espèces.
Signes distinctifs
Au stade fœtal, le zèbre est noir. Les bandes blanches apparaissent au long du développement. Les juvéniles ont un pelage plus long et épais tirant sur le marron roux. Selon les espèces, les rayures sont plus ou moins larges. Ainsi le zèbre de Grévy a de fines rayures qui ne descendent pas sur le ventre, tandis que chez les zèbres de plaines, dont fait partie le zèbre de Grant, les rayures, plus larges, se rejoignent sous le ventre. La crinière, également rayée, a des crins courts dressés sur la tête et l’encolure.
Avec des yeux placés de part et d’autre de la tête, le champ de vision du zèbre est large, ce qui lui permet de repérer les prédateurs et de pouvoir donner l’alerte au reste du troupeau.
Anecdote
Plusieurs hypothèses cherchent à expliquer les rayures du zèbres : “code barre” leur permettant de se reconnaître entre eux, “trompe l’œil” perturbant les prédateurs qui auraient du mal à distinguer un individu dans la masse, “répulsif” pour éloigner taons et mouches tsétsé d’ordinaire attirés par la lumière polarisée reflétée horizontalement par un pelage sombre, les bandes blanches reflétant la lumière en tous sens et perturbant ainsi les insectes piqueurs.